Un Si Grand Soleil : Chrystelle Labaude (Elisabeth) et Smadi Wolfman (Alain) Dévoilent le Côté Obscur de Leur Mariage dans une Interview Exclusive
Voilà des semaines qu’Alain et Elisabeth se préparent pour leurs noces. Mais ce qui devait être le plus beau jour de leur vie s’achève sur un drame. Entretien avec Chrystelle Labaude et Smadi Wolfman.
Dix jours après la mort brutale de son associé, François Laumière (Jérémie Covillault), Elisabeth (Chrystelle Labaude) s’apprête à dire Oui pour la vie à Alain (Frédéric Van Den Driessche). La veuve de François, Catherine (Smadi Wolfman) mais aussi leur fils, Boris (Jules Bahloul) assistent à la cérémonie ainsi que les Becker (Tonya Kinzinger et Yvon Back), Flore (Emmanuelle Bouaziz) et Tiago (Félicien Araud). Mais alors qu’Alain entame son discours de jeune marié, un événement vient perturber la cérémonie.
Comment se sont préparées les noces d’Elisabeth et Alain, en coulisses ?
Chrystelle Labaude : Toutes les équipes se sont mises entrain pour que le mariage ait un joli écrin, que la décoration soit festive… Nous avons la chance d’avoir des costumières formidables parmi lesquelles Souad Sedira et Agnès Giudicelli. Elles m’ont proposé une robe fourreau délicatement pailletée que j’ai beaucoup aimée. Au début, j’avais un peu peur de ressembler à une boule à facettes mais elles ont su apaiser mes angoisses vestimentaires et je suis ravie de ce choix.
Comment avez-vous trouvé votre époux de fiction ?
Frédéric voulait absolument porter un smoking. Il a bien fait parce qu’il le porte à merveille. Je nous trouve très bien assortis pour un jeune couple de sexagénaires.
Chrystelle Labaude : « J’ai murmuré un « oui » plein d’émotion »
Comment avez-vous vécu la scène de la cérémonie ?
J’ai eu un petit frémissement quand la maire a fait son discours. J’ai murmuré un « oui » plein d’émotion. Comme je ne me suis jamais mariée dans la vraie vie, ça m’a amusé de le vivre à travers Elisabeth. C’est chouette les mariages même si trop souvent ça finit en divorce ! (Rires)
Pourquoi Elisabeth invite-t-elle Catherine ?
Elles ont été très amies toutes les deux. Leur relation s’est fissurée après le projet de Holding avec son mari. Elisabeth voit bien que depuis la mort de François, Catherine est très affectée. Dans un moment de compassion, elle décide de l’inviter sans en parler à Alain qui ne comprend pas sa démarche, lui qui a été piégé par cette femme il y quelques mois.
Ils se sont même séparés à cause de Catherine. Ça peut sembler étrange qu’elle soit à leurs côtés ce jour-là…
Considérons finalement qu’Elisabeth n’est pas si rancunière que ça.
Qui a remplacé Claire au poste de témoin de la mariée ?
Personne ! J’ai soulevé la question quinze fois mais ça n’a pas eu l’air de préoccuper qui que ce soit. Elisabeth se marie donc sans témoin.
Ca vous a contrarié ?
Pas plus que ça mais j’aime bien qu’on soit respectueux des institutions, des valeurs, des codes de la société. Surtout dans un feuilleton quotidien. Le public se projette à travers nos histoires, il faut rester crédible.
La noce sera-t-elle à la hauteur de l’attente des mariés ?
Pas vraiment, non ! On va passer de la joie à un drame aussi inattendu que soudain. En une minute, on bascule dans le cauchemar.
Où en sont les relations entre Catherine et Elisabeth ?
Smadi Wolfman : C’est une relation d’amour et de haine. Il y a un lien profond entre elles. Si c’est si puissant c’est qu’il doit y avoir des histoires de famille derrière. Je les imagine venir du même milieu, avoir vécu des coups durs pour réussir professionnellement… Je me suis racontée leur passé pour construire mon personnage et depuis que j’ai commencé le tournage, je note tout, je me fais des fiches pour ne rien oublier.
Avez-vous évoqué ce passé avec Chrystelle Labaude ?
Non, elle tient parfaitement son personnage, c’est une Rolls, un bonheur de lui donner la réplique. En revanche, j’ai parlé de ma petite cuisine à mes enfants de fiction, Jules Bahloul (Boris) et Léa Gillard (Laurine) pour qu’on soit calé sur les mêmes vibrations. On a créé un vrai lien. Je les aime énormément.
Smadi Wolfman : « Catherine pense à elle, avant tout »
Dans quel état d’esprit Catherine se rend-elle au mariage ?
Elle y va pleine de tristesse, de douleur et de rage. Elle avait enfin reconquis son mari, repris sa place dans le business et au sein de sa famille. Elle se sentait reine. La mort de François a brisé cet élan. La question est de savoir jusqu’où elle peut aller pour se venger? A moins que sa fille sen charge ou quelqu’un d’autre…
Va-t-elle réussir à réconcilier Boris et Laurine ?
Catherine pense à elle, avant tout. Ce n’est pas grâce à elle mais à cause d’elle qu’ils vont se réconcilier.
Les Laumière, sans François, sont-ils amenés à rester dans les intrigues ?
Je l’appelle de tous mes voeux ! Même après des mois passés sur le plateau, je continue d’halluciner. Je m’éclate tellement dans ce rôle, et je suis admirative de la qualité d’écriture qui permet aux comédiennes de plus de 50 ans d’incarner des personnages aussi intéressants. Je trouve ça formidable.